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Instrumentarium

instrumentarium du groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle Waraok 

 

 

Les Cornemuses

 

Cornemuse médiévale «Guillaume de Machaut»


cornemuse Guillume de Machaut du groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle Waraok

 

"L'iconographie médiévale du XIII au XV siècle, offre un grand nombre de représentation de cornemuse. L'étude minutieuse de ces documents atteste l'existence de plusieurs modèles différents : perces coniques, avec ou sans pavillon, perce cylindrique avec bourdon parallèle, bourdon constitué de deux ou trois parties. L'organologie de ces cornemuses ne semble pas liées à un pays, une région, à un milieu social ou culturel. Les proportions de ces cornemuses nous indiquent, certes de manière imprécise, que ces instruments devaient être fabriqués dans plusieurs tonalités.

(Lire la suite - "Réconstitution d'une cornemuse médiévale du XIVème siècle.
Modèle «Guillaume de Machault » " par Thierry Bertrand.)

 

La Veuze

 


"La veuze est une cornemuse, instrument à poche répandu dans tout l'Empire Romain par les armées romaines dans le triangle limité par l'Écosse au Nord-ouest, la Mongolie à l'Est, et la Mali au Sud-ouest.
La veuze est la cornemuse du pays nantais et de quelques régions limitrophes : Marais Breton, Pays de Mauges."

(Lire la suite - extraits du livret "Quelques éléments sur la tradition populaire de la veuze dans le pays nantais" de l'association Sonneurs de Veuze)

 

La Veuze à travers les livres

C'est à la suite d'une rencontre avec Robert Le Moigne, dont l'action en faveur de la veuze a largement contribué à la renaissance de l'instrument que celui-ci me demanda de compléter ses travaux sur le terrain par des recherches en bibliothèque. L'objectif était de retrouver la trace de l'instrument, son contexte, son extension, ses sonneurs... dans des écrits remontant plus loin que la mémoire des gens.

(Lire la suite - article de Yves Guibé paru dans le n°32 de "Musique Bretonne" - décembre 1982. Reproduit avec l'aimable autorisation de Dastum.)

 

 

Le Biniou Kozh

 

biniou kozh du groupe de musique médiévale, de musique renaissance, de musique traditionnelle Waraok

 

On ne connaît pas avec certitude l'époque à laquelle le biniou, de la famille des cornemuses, a fait son apparition en Armorique (" biniou " mot qui apparaît en 1464 dans le manuscrit du Catholicon breton, sous la forme " benny "). La découverte d'anciens retables et de panneaux sculptés représentant un sonneur en costume du XVI° siècle prouve que l'utilisation du Biniou en Bretagne remonte loin dans l'histoire. De la fin du XVIII° à la fin du XIX° siècle l'instrument parvient en Bretagne à son apogée, prenant part à toutes les festivités.
Dès le début du XIX° siècle, le lévriad devient subitement beaucoup plus réduit et prend sa taille actuelle : le son en devient donc beaucoup plus aigu, le biniou koz joue ainsi une octave plus haut que la plupart des très nombreuses cornemuses existant de par le monde.

 

Les Hautbois

 

La famille des hautbois remonte à la plus haute antiquité : elle est présente dans l'ancien empire égyptien.
Au premier siècle de notre ère, à l'est du bassin méditerranéen, on utilise les hautbois. Plus tard, les arabes les auraient diffusés vers l'Asie et vers l'Afrique du nord, avant de les introduire en Europe à partir du XII°siècle.
Vers le XIV°siècle, en Europe, on trouve les chalemelles, chalemies, piffera dont la longueur s'accroît jusqu'à former la famille des " bombardes ".
Au XVIII° siècle, cet " haut instrument " devient de moins en moins puissant pour devenir plus tard le hautbois classique. Les sonneurs populaires conserveront le type ancien du hautbois (chalémies, bombardes, piffaro) jusqu'à la première moitié du XVIII° siècle, pour disparaître vers 1900 sauf dans deux régions : en Bretagne avec la bombarde et en Occitanie avec le clarin, le graïle.


Source des articles sur les instruments :
Musique bretonne, édition Le chasse marée/Ar men
Les hautbois populaires, édition Modal

Hautbois Renaissance Thierry Bertrand

anche d'un hautbois renaissance Thierry Bertrand

 

capsule d'un hautbois renaissance Thierry Bertrand

 

Hautbois renaissance reconstitution réalisée par Thierry Bertrand

Voici des reconstitutions de Hautbois renaissance réalisées par le luthier Thierry Bertrand.

enluminure de hautbois renaissance du groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle Waraok
Bombarde


La bombarde fait partie des instruments à anche double (comme les hautbois elle fait partie de la famille des chalémies) dont on trouve des traces anciennes partout en Europe et au Moyen-Orient. Les plus anciennes traces que l'on ait en Bretagne sont des sculptures ou des tableaux religieux datant du XVI° siècle, où la bombarde et le biniou sont montrés comme des instruments diaboliques.
La bombarde bretonne serait donc l'adaptation des bombardes et chalémies de la renaissance.
A l'instar de la cornemuse, le nom " bombart " apparaît dans l'ouvrage " le Catholicon breton " de Jehan Lagadeuc (1464).
De nos jours, en Europe occidentale, la bombarde est utilisée essentiellement en Bretagne, mais elle a de nombreux cousins en Espagne (la dolçaina), en Europe de l'Est, en Orient et en Afrique du Nord. A l'origine c'était un instrument diatonique (qui ne peut jouer qu'une octave, une série de sept notes), la deuxième octave n'étant apparue qu'en 1830. En Bretagne, l'influence des caractères et tempéraments Divers a amené de nombreuses variantes dans l'instrument. Ainsi en basse Cornouaille, on a eu des petites bombardes en ut, qui s'adaptaient très bien au jeu brillant des sonneurs et à la vigueur des danses. Au contraire en Vannetais, la bombarde, plus grave (en la) faisait évoluer les danseurs sur un répertoire de danses plus calmes.
Sa vocation première est d'être un instrument à danser. Quand on voit des peintures anciennes montrant une foule nombreuse dansant en plein air au son de la bombarde et du biniou, on comprend que l'on ait cherché à en faire un instrument puissant.

bombarde du luthier botuha


Chalémie


La chalémie trouve probablement ses origines dans l'aulos, cette flûte double utilisée par les grecs anciens. Elle apparaît très tôt dans la culture arabe. Certains font remonter son utilisation à l'époque du calife Harun Al Rashid qui régna sur Bagdad de 763 à 809. En raison de sa puissance, les Sarrasins en font un instrument militaire. Des trompettes, plusieurs chalémies et des percussions forment la " fanfare " militaire typique pendant les croisades.
Comme pour la plupart des instruments médiévaux, il subsiste une certaine incertitude sur le son de la chalémie, mais à en juger par ses " cousins " encore utilisés dans la musique populaire au Maroc et en Chine, elle devait produire un son puissant et très nasillard. Elle appartient définitivement à ce qu'on appelait au Moyen Âge les " hauts instruments ". Ce qui est certain c'est que venant de l'Est, la chalémie envahit l'Europe; résultat des croisades, du commerce par Constantinople et de l'occupation Mauresque de l'Espagne.
Son nom français vient du latin " calamus ", roseau. En anglais, on l'appelle " shawm "; en allemand, " rauschpfeife ". Dès le XII° siècle, on en trouve de nombreuses représentations (Cantigas de Santa Maria), tant dans la peinture que dans la sculpture. On l'utilise en plein air, souvent combinée avec des trompettes et des tambours. Elle sert à la musique militaire, aux cérémonies, aux processions, et bien sûr, aux fêtes et à la danse.
Avec les années, la chalémie voit sa forme se modifier et sa taille augmenter. Elle change de nom au XV° siècle et devient " bombarde " du latin " bombus " qui signifie bourdonnement ou grésillement. Ce nom s'inspire apparemment de celui d'une pièce d'artillerie. La bombarde ressemble à la chalémie d'origine, et elle devient vite un instrument très utilisé dans la musique populaire. Au XVI° siècle, la chalémie poursuit son évolution. Elle double presque de taille et prend un son un peu plus rond. Elle devient l'instrument par excellence des cérémonies officielles.

Gralla

           


Hautbois pastoral des pays Catalans, elle se décline sous deux types bien distincts :
- La gralla seca (sèche ou courte) au son puissant.
- La gralla llarga (longue) de grande taille et chromatique, très proche de la chalémie médiévale et renaissance.
La gralla est l'instrument de prédilection des « Castells » (pyramides humaines si caractéristiques dans les fêtes catalanes). La gralla pourrait constituer une apparenté entre la zorna du monde arabe et les instruments populaire de la même famille comme le clari de Bigorre, la chiaramella italienne, le graile occitan et même la bombarde bretonne.

 

Les Flûtes

enluminure des cantigas de santa maria sur le site de Waraok groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle

 

flutes du groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle Waraok

 

Flûte en corne et flûte en os

 

 

Les Cordes

 

Guembri

guembri utilisé dans le groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle Waraok

Le Guember guembri, gembré, gembri, gambri ou gumbri est un instrument de musique à cordes pincées des Gnawa (Guinéens en arabe). On le trouve principalement en Afrique du Nord au Maroc, en Algérie et au Mali où il a été apporté par les esclaves venant de Guinée. Il est aussi joué par les Touaregs et les Berbères. C'est un dérivé du n'goni africain.

Mandole

mandole du groupe de musique

 

Les Percussions

Zabumba

zabumba du groupe de musique médiévale, de musique renaissance, de musique traditionnelle Waraok

 

 

Tambourins

 

tambourins du groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle Waraok

Le tambourin est un instrument de percussion populaire et universel de la famille des tambours sur cadre, il est constitué d'un court cadre de bois (en général), qui sert à la fois de (petite) caisse de résonance et de manche, d'un diamètre variant d'une vingtaine à une cinquantaine de centimètres sur lequel est tendue une membrane (en peau animale éventuellement) qui sert de surface à percuter.
La technique du tambourin varie énormément selon les civilisations : certaines tiennent le tambourin dans une main et le frappent de l'autre, d'autres le tiennent et le frappent des deux mains. Toutes utilisent les différents sons (à l'instar des percussions à peau en général : plus ou moins sourd selon que la zone frappée est au centre ou sur le côté de l'instrument). Le tambourin se joue la plupart du temps à mains nues, sauf en ce qui concerne, par exemple, le bodhran irlandais qui se sert des deux extrémités d'une seule et même baguette.
Certains tambourins comportent des cymbalettes sur le cadre en bois, d'autres des anneaux mobiles fixés entre la paroi interne et le support. D'autres possèdent un manche en bois fixé derrière la paroi interne, entre le cylindre, ce qui permet à une main de modérer le son de la zone frappée. D'autres possèdent des timbres sous forme de cordes en cuir plaquée contre la membrane.

 

Grelots

grelots du groupe de musique médiévale, musique renaissance et musique traditionnelle Waraok

Le vrai métronome du groupe, les grelots rythment la vie de Waraok sur les fêtes médiévales, en plus de l'aspect musical, c'est un réel symbole de raliement.

Nwaks ou crotales

Le musée national d'Irlande a des exemplaires qui datent de la fin de l'âge de Bronze (1200-800AVJC). Dans l'antiquité égyptienne ou grecque, il s'agit de l'assemblage articulé de deux plaquettes de bois, utilisés dans les cérémonies comme celles dédiées à Cybèle, déesse de la nature, de la fertilité et pour accompagner la danse. On le retroue dans tous les pays du pourtour méditéranéen, souvent utilisées pour rythmées les danses orientales jouées par les danseuses elles mêmes.

 

Les Trompes

trompes des cantigas de santa maria pour illustrer le site de Waraok

 

Les Trompes

trompes indienne et tibétaines du groupe de musique médiévale, musique renaissance, musique traditionnelle Waraok

Ici deux types de trompes, d'abord sur les extrémités, des trompes tibétaines également appelées dungchen, rencontrée essentiellement dans la musique tibétaine et mongole, lors de rituels. Puis, une trompe indienne au milieu, nommée cor ranshing, utilisée dans les musique et danses du Kinnaur, Himachal Pradesh, Inde.

C'est deux types d'instruments sont vraiment intéressants dans leurs sonorités et répondent vraiment aux enluminures médiévales, notamment, aux enluminures retrouvées dans les manuscrits des Cantigas de Santa Maria qui illustrent cette page.

enluminures trompes médiévales

enluminures trompes de